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Assemblée provinciale de Kinshasa : le rapport sur la gestion et la régulation de prix d’une course en taxi-moto adopté

Les députés provinciaux de Kinshasa ont adopté, ce vendredi 7 novembre 2025, le rapport de la Commission politique, administrative et juridique (PAJ) relatif à l’audition d’Issekia Bosiko Andrienne, cheffe de la Division urbaine des Transports, sur les questions liées à la gestion du secteur des taxis-motos dans la capitale. Cette adoption marque la reprise et la clôture de la plénière précédemment suspendue, consacrée à un dossier devenu central pour la mobilité urbaine.

‎Présenté par le député Nicolas Wemankoy, président de la Commission PAJ, le rapport met en lumière les principaux défis du secteur, notamment : la taxation communale, la multiplicité des tarifs, les restrictions de circulation dans certaines zones comme la Gombe, la présence de militaires et de policiers parmi les motocyclistes, et la nécessité de définir un cadre réglementaire clair.

Nous avons examiné toutes les dimensions de ce secteur, légale, administrative et sécuritaire. Il est urgent d’encadrer ces activités pour protéger les usagers et garantir une mobilité urbaine plus sûre », a déclaré le député Wemankoy lors de la présentation du rapport.

‎De son côté, Issekia Bosiko a rappelé que la collaboration entre la Division urbaine et le ministère provincial des Transports reste bonne. Elle a indiqué qu’un recensement en cours fait état d’environ 31 000 taxis-motos en circulation dans la capitale. Elle a cependant reconnu que leurs agents n’ont pas compétence pour arrêter les motocyclistes non immatriculés et que cette mission revenait à la police.

‎La cheffe de la Division urbaine des Transports a aussi rappelé quelques obligations administratives pour exercer ce métier, dont : disposer d’un numéro d’identification, passer un contrôle technique semestriel, s’acquitter de la taxe journalière de stationnement et de la taxe de numérotation perçue par les communes. Elle a insisté sur l’absence de parkings officiels pour taxis-motos à Kinshasa.

‎La Division urbaine des Transports compte environ 4 000 agents, dont 2 000 statutaires, et perçoit régulièrement des recettes auprès d’environ 6 000 motos immatriculées, reversées au comptable de la division.

‎À l’issue des débats, les députés ont validé le rapport et adopté l’ensemble des recommandations, appelant à renforcer le cadre légal, à améliorer le contrôle administratif et à organiser des parkings officiels pour améliorer la sécurité et la régulation du secteur des taxis-motos dans la ville.