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Kinshasa : la digitalisation du registre de la population, un outil fiable de recensement (Ministre provincial de l’Intérieur)

Kinshasa, 04 novembre 2025 (ACP).-La digitalisation du registre de la population de Kinshasa, en République démocratique du Congo a été considérée, mardi, comme un outil fiable de recensement par le ministre provincial de l’Intérieur, lors d’une matinée sur le projet d’extension de cette opération informatique organisée dans la capitale congolaise.

« Les avantages de la digitalisation du registre de la population, c’est la fiabilité au niveau du recensement. Et au niveau social, ça permet d’aller dénicher tous les citoyens qui ont besoin d’être accompagnés par les quartiers et la province », a déclaré Jeannot Canon La rose, ministre de l’Intérieur de Kinshasa.

« Il était plus que temps qu’on le fasse puisque vous savez, depuis belle lurette, les communes avaient des problèmes au niveau du recensement de la population. Il y a des migrations qui se font dans des communes et qui ne sont jamais recensées. Pour aujourd’hui, nous avons trouvé ce mécanisme avec le concourt de nos partenaires belges, qui nous ont mis en place un système informatique facilitant maintenant l’enregistrement, non seulement de nos populations mais éventuellement l’enregistrement de nos naissances jusqu’au décès », a-t-il ajouté.

Le ministre provincial de l’Intérieur a confié que cette opération vise à mieux recenser les populations, en vue d’avoir des résultats fiables, dès la naissance, jusqu’au de décès, avant de saluer les partenaires belges pour leur appui financier ainsi que l’apport du gouvernement provincial.

Bientôt une cartographie administrative des administrés

Par ailleurs, Steve Sekele, chargé de suivi de l’opération de digitalisation de registre de la population kinoise a laissé entendre que la gouvernance devra désormais disposer d’un outil d’aide à la décision car la ville de Kinshasa sera munie, bientôt, d’une cartographie administrative de ses administrés. 

« La digitalisation en elle-même constitue une avancée technologique dans la mesure où le projet vise l’obtention d’un registre digital de la population. Nous allons procéder à un recensement administratif de la population à l’aide des outils informatiques, grâce à un passage des agents communaux formés et outillés sur ces outils informatiques », a-t-il insisté. Pour M. Sekele, ces agents qui sont les mieux rapprochés de la population, vont passer dans les différents ménages dans les communes et quartiers pour collecter les informations provenant des membres des ménages (père, mère, enfants et tous les membres du foyer).

 

Ces informations seront centralisées au niveau d’un serveur de compilation permettant de les stocker, protéger et sécuriser pour enfin, obtenir un registre de la population. Il a, en outre, souligné que ce projet d’une durée de 2 ans, ayant bénéficié de l’appui du Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef), permet d’une part, de déceler dans chaque quartier, avenue ou commune, les statistiques et l’effectivité du nombre d’habitant et, d’autre part, d’aider à la planification des projets d’intérêt de la population.