C’est une nouvelle inattendue qui secoue la scène politique congolaise. Stéphanie Mbombo, ministre déléguée à l’Environnement, a annoncé sa démission du gouvernement, pour « raisons de convenance personnelle ».
Nommée à ce poste seulement l’an dernier, dans le gouvernement de la Première ministre Judith Suminwa, Mme Mbombo aura finalement passé peu de temps à la tête de ce ministère.
Pourtant, cette femme de 40 ans affiche un parcours particulièrement riche et diversifié. Très jeune, elle s’était engagée en politique au sein du Mouvement de Libération du Congo (MLC), avant de faire ses armes au ministère des Affaires étrangères.
Diplomate de formation, Stéphanie Mbombo a ensuite approfondi ses compétences en droit européen à l’Université Libre de Bruxelles. Une expérience qui l’a menée à travailler pour le Parlement européen et la Commission européenne.
Parallèlement à sa carrière, Mme Mbombo est restée très impliquée dans la société civile congolaise. Elle préside notamment le Cercle des Réformateurs Intègres du Congo (CRIC), un parti allié de l’UDPS-Tshisekedi.
C’est donc forte de ce riche parcours qu’elle a été appelée à intégrer le gouvernement l’an dernier, pour prendre en charge le portefeuille de l’Environnement. Un poste qu’elle n’aura finalement occupé que quelques mois.
Dans sa déclaration, Stéphanie Mbombo s’est contentée d’invoquer des « raisons de convenance personnelle » pour justifier son départ. Une explication laconique qui laisse planer le doute sur les véritables motivations de cette démission surprise.
Malgré ce départ soudain, nul doute que Mme Mbombo continuera à jouer un rôle de premier plan sur la scène politique et associative congolaise. Sa polyvalence et son engagement en font une figure montante qu’on est loin d’avoir fini d’entendre.
Patrick kabeya
Pour cette fois ci UDPS va dirigé le Sénat