Le commissaire principal Junior Mboso Kazadi, fils du président de l’Assemblée nationale Christophe Mboso, a annoncé sa démission de la Police nationale congolaise. Dans une déclaration choc, il accuse certains de ses collègues d’être complices des Kuluna (bandits urbains) et d’autres formes de grande délinquance.
J’ai démissionné pour ne pas participer au génocide”, a affirmé Junior Mboso Kazadi, en référence à la complicité présumée de certains policiers avec les criminels sévissant dans les rues de Kinshasa.
Le haut gradé de la police a déclaré préférer “retourner à la vie civile” plutôt que de continuer à servir au sein d’une institution qu’il juge gangrénée par la corruption et la collusion avec le milieu délinquant.
Dans sa prise de parole, Junior Mboso Kazadi a également affirmé que “tous les rapports faits au numéro 1 de la Police sont erronés”, sous-entendant que la hiérarchie policière serait au courant de ces dérives sans y remédier.
Cette démission fracassante du fils du président de l’Assemblée nationale soulève des questions sur les dysfonctionnements au sein de la Police nationale congolaise, et la capacité des plus hautes autorités à lutter efficacement contre l’insécurité.
Dans sa déclaration, Junior Mboso Kazadi a indiqué espérer que son message “parvienne jusqu’au Chef de l’État”, appelant ainsi le président Félix Tshisekedi à s’emparer de cette problématique de la corruption et de la complicité policière avec les Kuluna.
Cette prise de position courageuse d’un haut responsable de la Police souligne l’urgence de réformer en profondeur cette institution cruciale pour la sécurité des Congolais. Le défi sera désormais de traduire ces révélations en actes concrets pour restaurer la confiance de la population.
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